Si un grand de ce monde t’accorde une faveur,
Souvent, c’est qu’il pense qu’un jour, il aura besoin de toi.
Les services que tu aurais pu lui rendre ne sont pour rien dans sa décision.

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Si un grand de ce monde t’accorde une faveur,
Souvent, c’est qu’il pense qu’un jour, il aura besoin de toi.
Les services que tu aurais pu lui rendre ne sont pour rien dans sa décision.
Qu’est ce que l’élite,
sinon la pâle écume de l’humanité qui s’agite ?
Une écume souvent si polluée !
Celui qui répète à l’envi qu’il a toujours fait son devoir
et qui attend qu’on l’en remercie en retour…
…n’a pas compris que toute sa propre vie
dépend de la façon dont les autres ont fait leur devoir.
Il y a longtemps que l’être humain a quitté la protection de sa caverne pour le confort d’habitats toujours améliorés.
Souvent, il en a perdu la sagesse du vieux Platon et semble confondre l’ombre et la réalité
La bonté n’est parfois que le masque du plus étroit des égoïsmes de classe.
Certains naïfs croient que les besoins sont les ressorts du marché
Ils ne sont que les fils des marionnettes humaines.
Des fils que tressent et manipulent les grands serviteurs du Marché.
Les belles aurores de brume sur les étangs,
de rosée sur l’herbe des prairies,
et de soleil sur les dunes de sables,
ouvrent trop souvent des journées de guerre, de larmes et de deuils.
Rien n’est plus beau, ni plus fragile, ni plus tragique que la vie.
La vie n’est porteuse d’aucune certitude, sauf de sa propre finitude.
Pour le pauvre, l’usure signifie la lente disparition de ses vêtements, de ses outils.
Pour le financier au contraire elle est promesse de richesses…
Des richesses le plus souvent nuisibles au pauvre.
Si nombreux sont les torrents qui ont été domestiqués,
qu’il faut aller de plus en plus loin au cœur de la montagne pour trouver des eaux libres et claires.
Il en est, hélas, de même dans nos sociétés humaines…