Conduisez celui qui réclame la nouveauté à la source qui murmure depuis la nuit des temps. Il y trouvera l’eau qui jaillit du rocher.
Nul avant lui ne l’aura vue ni ne l’aura sentie baigner ses lèvres asséchées.
Marchandise
Le consommateur qui achète une marchandise acquiert un objet, un service.
Le plus souvent, il souhaite que son acquisition lui soit utile et durable.
Le capitaliste qui vend une marchandise acquiert de l’argent
L’argent lui sert à satisfaire ses besoins, bien sûr, mais surtout son appétit de luxe, de pouvoir et les moyens de renouveler la marchandise qu’il vendra demain.
Pour lui, la bonne marchandise est celle qui sera au plus vite détruite après être passée en les mains de son acheteur.
Livres
Que saurions nous,
que serions nous sans les livres ?
Imprudence
Que celui qui ne commet aucune imprudence ne se croie pas en sécurité.
L’imprudence est aussi une école pour apprendre à affronter le danger…
Bonté
La bonté n’est parfois que le masque du plus étroit des égoïsmes de classe.
Besoins
Certains naïfs croient que les besoins sont les ressorts du marché
Ils ne sont que les fils des marionnettes humaines.
Des fils que tressent et manipulent les grands serviteurs du Marché.
Aurore
Les belles aurores de brume sur les étangs,
de rosée sur l’herbe des prairies,
et de soleil sur les dunes de sables,
ouvrent trop souvent des journées de guerre, de larmes et de deuils.
Vie
Rien n’est plus beau, ni plus fragile, ni plus tragique que la vie.
La vie n’est porteuse d’aucune certitude, sauf de sa propre finitude.
Usure
Pour le pauvre, l’usure signifie la lente disparition de ses vêtements, de ses outils.
Pour le financier au contraire elle est promesse de richesses…
Des richesses le plus souvent nuisibles au pauvre.
Torrents
Si nombreux sont les torrents qui ont été domestiqués,
qu’il faut aller de plus en plus loin au cœur de la montagne pour trouver des eaux libres et claires.
Il en est, hélas, de même dans nos sociétés humaines…